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Discrimination au logement et ségrégation ethno-raciale en France

Collection : Documents de travail

171, 2011

  • La discrimination au logement est particulièrement sensible pour les immigrés d’Afrique et du Maghreb
  • La place centrale du logement social chez les immigrés
  • Ségrégation perçue : importante en logement social et davantage en quartiers sensibles
  • Immigrés d’Afrique, du Maghreb et de Turquie plus nombreux en quartiers précarisés
  • L’occupation différenciée des espaces résidentiels et sociaux
  • Une forte mobilité qui contredit l’image convenue d’enfermement
  • Discussion
Les discriminations au logement (perçues) en raison de l’origine captées par l’enquête TeO dépassent les niveaux relevés par la Halde et s’avèrent encore minimisées par les déclarants eux-mêmes. De fait, une large part des discriminations pour autres motifs que l’origine sont néanmoins redevables à celle-ci. De plus, les discriminations perçues sont par nature davantage directes qu’indirectes. Les statistiques suggèrent pourtant des concentrations importantes des immigrés dans les quartiers les plus précarisés. A partir d’une classification hiérarchique, l’étude montre que le type de quartiers « Ségrégué » représente moins de 10 % de la population avec une proportion dominante de la population majoritaire (47 %). Les Africains subsahariens, les Maghrébins, les Turcs ainsi que leurs descendants représentent 32,6 % de cette population. Un degré ségrégatif est franchi en s’attachant aux seules zones urbaines sensibles, et un autre encore pour les zones franches urbaines. Toutefois, les descendants d’immigrés sont moins concentrés spatialement et par là dévoilent une incorporation résidentielle au fil des générations.

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