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Vivre et mourir après 60 ans en milieu rural africain. Isolement, recours aux soins et mortalité des personnes âgées à Mlomp

Collection : Documents de travail

160, 2009, 28 pages

L’Afrique subsaharienne devrait connaître un doublement de la population des plus de 60 ans d’ici 25 ans, mais l’absence de sources démographiques et sanitaires rend difficile d’étudier la mortalité des seniors. Dans ce papier, nous utilisons les données du site de suivi démographique et sanitaire de Mlomp en milieu rural sénégalais, où les plus de 60 ans constituent 10 % de la population. Les seniors vivent plus souvent seuls qu’en moyenne, leur décès – surtout aux âges avancés – est considéré comme normal et ils sont moins familiers de la médecine allopathique. En outre, au fur et à mesure des âges, la population diminue considérablement ainsi que la fiabilité de leur date de naissance. Les informations démographiques et sanitaires collectées sont donc moins précises pour cette sous-population. On estime à 17 ans l’espérance de vie à 60 ans sur la période 1985-2004. Les causes de décès n’ont pu être déterminées que pour près de deux tiers des cas. Les maladies non transmissibles sont prépondérantes, ce qui est attendu à ces âges. En revanche, la part des maladies infectieuses et parasitaires apparaît très élevée (au moins 12 %), alors que la prévalence du VIH/sida est globalement faible dans cette zone.

Voir aussi l’article : 

Duthé Géraldine, Pison Gilles et Raphaël Laurent. 2010.  Situation sanitaire et parcours de soins des personnes âgées en milieu rural africain. Une étude à partir des données du suivi de population de Mlomp (Sénégal) , Autrepart, 53:167-188

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