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Essai sur la nature du commerce en général

Collection : Classiques de l’Économie
et de la Population

1997, 196 pages

Papier

n° ISBN 978-2-7332-1018-5

29,00 € Acheter

Avertissement, Eric Brian et Christine Théré

Errata

Préface de Antoin E. Murphy

Actualité de Cantillon, Alfred Sauvy

Introduction, Amintore Fanfani

La vie et l’œuvre de Richard Cantlllon, Anita Fage

Cantillon, l’économiste et le démographe, Joseph J. Spengler

Essai sur la nature du commerce en général, Richard Cantillon

Commentaires de Louis Salleron

Première partie (chapitres I à XVII)

Deuxième partie (chapitres I à X)

Troisième partie (chapitres I à VIII)

Table des chapitres

Bibliographie

Index alphabétique des auteurs

Index analytique des matières

Réimpression de l’édition de 1952, fondée sur le texte original de 1755, avec des études et commentaires revus et augmentés.

En 1734, Richard Cantillon disparaissait dans des conditions mytérieuses. L’extraordinaire destin de son oeuvre, l’Essai sur la nature du commerce en général, qui eut un certain retentissement lors de sa publication vingt ans plus tard et tomba dans l’oubli jusqu’à la fin du XIXe siècle, n’a de comparable que l’histoire de son étrange carrière.
Banquier à Paris, Cantillon ne fut ni un simple changeur, ni un pourvoyeur de crédit, mais un grand financier, lancé dans la spéculation la plus inédite. Contemporain et adversaire heureux de Law, il sut mettre à profit sa compréhension des mécanismes économiques pour édifier une fortune immense. Si «l’épopée missîssîpienne» lui fut favorable, ce ne fut point sans heurts ni procès, qui — fait étrange — permettent aujourd’hui de retracer une partie de sa vie et de le mieux comprendre.
L’homme d’action autant que le financier habile se retrouvent dans l’économiste et le démographe. L’Essai sur la nature du commerce en général présente pour le lecteur plus qu’un intérêt historique et reste pertinent aujourd’hui : s’il est essentiel à l’économiste moderne de suivre Richard Cantillon dans ses développements sur le phénomène, trop méconnu, qu’est l’orientation de la consommation, l’attention du démographe mérite également d’être appelée sur ce financier qui — avant même la création du terme «population» — a exprimé clairement la notion de population maximum, tout en posant le problème de l’optimum de population.

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