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La mortalité routière en France peut encore reculer

Population et Sociétés

434, mai 2007

Les routes françaises, longtemps parmi les plus meurtrières de l’Union européenne, ne le sont désormais plus autant. Avec moins de 5 500 morts en 2005, l’efficacité des mesures gouvernementales prises depuis 30 ans n’est plus à démontrer. Peut-­on encore épargner plus de vies ? Cinq spécialistes apportent leurs éclairages sur les facteurs d’évolution de la mortalité routière en France, les perspectives possibles pour la réduire encore et l’expérience américaine en la matière.

En France, la mortalité routière a atteint un pic en 1972 (18 000 morts cette année-là), puis baissé jusqu’à 5 500morts en 2005, le déclin étant plus ou moins régulier en fonction des mesures prises en faveur de la sécurité routière. Parmi les différents facteurs, les limitations de vitesse et l’obligation de port de la ceinture (1972), puis la politique répressive fondée sur  une meilleure application des règles (2003) ont été menée auprès des 18-24 ans révèle l’importance  de l’influence des pairs dans les comportements infractionnistes (vitesse, alcoolémie, non-port de la ceinture). L’enquête indique également la propension des jeunes à relativiser ces comportements : quoique les motivations diffèrent, « l’intention d’infraction » est en effet aussi répandue chez les hommes que chez les femmes, débutants ou plus expérimentés.

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