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  • Réflexions sur la distribution des décès au cours de la première année de vie - Chris Galley, Robert Woods
  • Les migrations dans le système des villes françaises de 1982 à 1990 - Brigitte Baccaïni, Denise Pumain
  • Effets des erreurs d’âge sur l’application de la méthode de Brass à l’estimation de la fécondité en Afrique - Kuakuvi Gbényon

La conjoncture démographique

  • L’Europe et les pays développés d’outre-mer - Alain Monnier

Notes et documents

  • La situation démographique des régimes de retraite en France - Jean-Claude Chesnais
  • Un garçon ou une fille ? Le choix des femmes et des hommes à l’égard d’un seul enfant - Jacques D. Marleau, Martine Maheu

Bibliographie
I. Analyse critique

  • Variability in human fertility - Rosetta Lyliane, Mascie-Taylor C.G.N., (Éds)

II. Comptes rendus

  • Analyse spatiale des données biodémographiques - Bocquet-Appel Jean-Pierre, Courgeau Daniel, Pumain Denise, (coord.)
  • Population history of North Africa : evidence from classical genetic - Bosch E. et al.
  • Women-headed Household Diversity and Dynamics in the Developing World - Chant Sylvia
  • How many people can the earth support ? Cohen Joel E
  • Analyser les entretiens biographiques. L’exemple de récits d’insertion - Demazière Didier, Dubar Claude
  • Vie et santé des personnes sans domicile à Paris - Firdion Jean-Marie, Marpsat Maryse, Lecomte Thérèse et al.
  • Le logement social en France (1789 à nos jours) - Stébé Jean-Marc
Réflexions sur la distribution des décès au cours de la première année de vie
Chris Galley, Robert Woods

Le présent article réexamine la thèse, énoncée pour la première fois par Jean Bourgeois-Pichat, selon laquelle une loi universelle régirait la distribution des décès au cours de la première année de vie. L’examen des données provenant d’un certain nombre de pays, tant pour des périodes anciennes que dans des populations contemporaines, montre l’absence d’une telle distribution unique et universelle, mais dégage sans conteste l’existence d’un certain nombre de configurations distinctes, lesquelles évoluent dans le temps. On ne peut pas déduire systématiquement de l’écart entre les données observées et celles prévues par la « loi de Bourgeois-Pichat » des indications sur la qualité des données, même si cet écart peut mettre sur la piste de problèmes affectant ces données. Finalement, l’examen de la distribution des décès infantiles demeure un moyen efficace d’explication des changements et variations survenant dans les taux de mortalité infantile des populations d’autrefois comme d’aujourd’hui.
INED, Population n° 5, 1998 - page 921

Les migrations dans le système des villes françaises de 1982 à 1990
Brigitte Baccaïni, Denise Pumain

L’analyse des flux migratoires de ville à ville montre d’étonnantes régularités, tant dans leur configuration géographique que dans leur composition sociale. Si les 110 grandes villes françaises ont échangé, entre 1982 et 1990, plus de 2 millions de migrants, une très faible partie de ces mouvements a eu un effet direct dans la variation quantitative de la population des villes, ces mouvements pouvant ainsi être considérés comme de simples mouvements de substitution.
L’analyse des écarts, parfois subtils, entre les flux observés et ceux que prédisent les modèles agrégés (du type modèle gravitaire) permet cependant de mettre à jour les effets de ces migrations sur la croissance différentielle des villes et sur leur transformation sociale. Les villes de l’ouest et du sud apparaissent ainsi, pour la plupart, simultanément plus attractives et plus émettrices qu’on ne l’attendrait, alors que les villes du nord et les grandes métropoles sont au contraire moins attractives et moins émettrices que ne le prévoit un modèle gravitaire.
À court terme, les migrations touchant les grande villes modifient peu leur structure sociale.L’analyse des écarts aux modèles gravitaires appliqués aux migrations des différents groupes socioprofessionnels permet de saisir plus finement l’inégal pouvoir attractif ou répulsif des villes vis à vis de ces diverses catégories.
INED, Population n° 5, 1998 - page 947

Effets des erreurs d’âge sur l’application de la méthode de Brass à l’estimation de la fécondité en Afrique
Kuakuvi Gbényon

Face aux imperfections des données de fécondité collectées en Afrique, William Brass, dans le souci d’aider à une meilleure connaissance des niveaux de fécondité, a développé dans les années soixante-dix une méthode d’estimation de la fécondité qui porte son nom. Dans les années qui suivirent la publication de ces travaux, une très large application en a été faite, tant dans son enseignement que dans sa pratique. Cependant, avec la persistance des erreurs de tous genres, en particulier celles portant sur les âges des individus, même dans les données récentes, il importe de s’interroger sur la pertinence de la méthode en présence d’erreurs sur les âges. En effet, nos simulations montrent que les résultats de cette méthode sont biaisés par les erreurs d’âge. Plus précisément, la méthode du rapport P/F de Brass entraîne, dans presque tous les cas, une surestimation de l’indice synthétique de fécondité.
INED, Population n° 5, 1998 - page 979


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