Fécondité et mortalité infantile

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Ce graphique met en relation deux indicateurs démographiques : la fécondité et la mortalité infantile. Sur l’axe horizontal, l’abscisse indique le niveau de la mortalité infantile dans chaque pays d’Afrique sub-saharienne au cours de la période 2000-2004, c’est-à-dire la proportion d’enfants qui meurent avant leur premier anniversaire (pour 1000 naissances).

Sur l’axe vertical, l’ordonnée indique le niveau de la fécondité de chaque pays au cours de la même période, exprimé en nombre moyen d’enfants par femme. Chaque pays d’Afrique sub-saharienne est représenté par un symbole indiquant la région d’Afrique à laquelle il appartient. Une droite de régression résume la relation entre les deux indicateurs ; les principaux pays et ceux qui s’éloignent le plus de cette droite sont identifiés.

La relation est forte entre mortalité infantile et fécondité

Globalement, la plupart des pays sont très proches de la droite de régression : plus la mortalité infantile est basse, plus la fécondité est contrôlée. L’Afrique suit le chemin classique de la transition démographique : la diminution de la fécondité va de pair avec le recul de la mortalité des enfants et les progrès socio-économiques et sanitaires. Parmi les pays où la mortalité infantile est aux alentours de 100 décès pour 1 000 enfants, l’Ouganda se distingue par une fécondité élevée (7 enfants par femme), le Lesotho par une fécondité plus faible (4 enfants par femme).

Sources