Être en couple chacun chez soi, une situation plus fréquente après une séparation

Communiqué Publié le 13 Mai 2019

Auteur : Arnaud Régnier-Loilier

Être en couple tout en habitant chacun chez soi est fréquent au commencement d’une vie de couple, mais certaines personnes continuent à ne pas habiter ensemble longtemps après le début de leur relation. Analysant l’enquête Étude des parcours individuels et conjugaux (Épic) de 2013-2014, Arnaud Régnier-Loilier examine la fréquence de ce mode de vie et les caractéristiques des personnes qui l’ont adopté de façon durable.

En France, être en couple sans vivre ensemble correspond le plus souvent à une étape du processus de formation d’une union plus qu’à un rejet de la vie de couple cohabitant, en particulier chez les jeunes. En revanche, pour les personnes séparées ayant déjà des enfants, conserver chacun son propre logement s’apparente davantage à une « alternative » au couple cohabitant, en permettant d’accéder à une nouvelle vie amoureuse mais desserrée des contraintes liées à la vie commune et garante de l’autonomie de chacun des partenaires.

 

Ressource complémentaire :
Le numéro spécial de la revue Population 2019, n° 1-2 intitulé « D’un couple à l’autre », présente un ensemble de résultats issus d’Épic : mariage, homogamie, vie hors couple, deuxièmes unions, homo-bi sexualité.

Date de publication : 15/05/2019

 

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