Le chômage retarde l’arrivée du premier enfant en France

Communiqué Publié le 07 Décembre 2015

Population & Sociétés n° 528, décembre 2015

Auteur-e-s :  Ariane Pailhé, Arnaud Régnier-Loilier 

La crise économique semble avoir peu affecté la fécondité en France contrairement à la plupart des autres pays développés. La forte progression du chômage chez les moins de 35 ans depuis le début de la crise en 2008 ne s’est pas accompagnée d’une baisse sensible de l’indicateur conjoncturel de fécondité qui est resté autour de deux enfants par femme. Le chômage n’aurait-il aucun effet sur les comportements féconds ? Analysant l’enquête Étude des relations familiales et intergénérationnnelles qui a interrogé les mêmes personnes à plusieurs reprises entre 2005 et 2011, Ariane Pailhé et Arnaud Régnier-Loilier, de l’Institut national d’études démographiques, examinent si un épisode de chômage a influencé ou non le désir d’enfant et sa réalisation chez les personnes enquêtées.

Dans ce même numéro, Population et Sociétés rend hommage à Valeria Solesin, doctorante à l’Institut national d’études démographiques, victime des attentats du 13 novembre à Paris, en republiant son article paru en 2013 Allez les filles, au travail ! qui compare les naissances en France et en Italie et examine notamment le lien entre l’activité des femmes et leur fécondité.

 

Date de parution : 09 décembre 2015