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Au-delà de la crise des migrants : décentrer le regard

2016, 200 pages

Editeur Khartala

Première partie
Migrations internationales en Europe : arriver et partir
 1. « Crise des migrants ». Décoder les chiffres (Cris Beauchemin)
 2. Accueillir des « vagues » de migrants en France. Un détour par l’histoire (Cris Beauchemin, Mathieu Ichou et Lionel Kesztenbaum)
 3. « Accueillir toute la misère du monde » ? Le trompe-l’oeil d’une vision misérabiliste de l’immigration (Mathieu Ichou)
 4. Immigration permanente ou migration temporaire ? L’invisibilité des départs de France (Louise Caron)

Seconde partie
Éclairages régionaux
 5. Migration forcée et politiques migratoires. Le cas des réfugiés de syrie au Liban (Lama Kabbanji)
 6. Peur de l’invasion et stéréotypes racistes. L’exemple de la guyane française  (Dorothée Serges Garcia)
 7. Le maroc, de l’émigration à l’immigration  (Audrey Lenoël et Tatiana Eremenko)
 8. migrations d’afrique subsaharienne. Sens et contresens (Cris Beauchemin)

Conclusion
Contrôler les frontières : une cause perdue ?
(Cris Beauchemin et Mathieu Ichou)

L’expression « crise des migrants » ou « crise des réfugiés » s’est imposée dans le débat public depuis 2015. Elle fait référence à l’augmentation récente et massive des entrées en Europe de populations en provenance notamment de pays déstabilisés, voire en guerre : Syrie, Afghanistan, Érythrée, etc.

L’objectif de l’ouvrage est de fournir des clés de compréhension en prenant de la distance par rapport aux représentations communes du phénomène. Il prend le parti de ne pas traiter seulement des évènements récents et d’élargir le champ géographique au-delà des frontières européennes.

Le décentrement par les chiffres contribue à prendre la mesure des faits migratoires tels qu’ils sont : sans en masquer l’importance, mais en en précisant l’ampleur et les caractéristiques. Le décentrement historique, ensuite, permet à propos de la crise actuelle de dépasser l’illusion du « jamais vu » sans tomber dans celle du « toujours ainsi ». Enfin, le décentrement géographique remet en cause une représentation des migrations internationales qui seraient réduites à des flux orientés des pays « pauvres » vers les pays « riches ».

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