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L’évolution démographique récente de la France : baisse de la fécondité, augmentation de la mortalité

Magali Mazuy, Magali Barbieri, Didier Breton, Hippolyte d’Albis

Dossier divorce • La couverture des coûts du divorce : le rôle de la famille, de l’État et du marché

Cécile Bourreau-Dubois et Myriam Doriat-Duban

Les sources de données sur les populations âgées en Europe : comparaison de l’enquête Générations et genre (GGS) et de l’enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite (SHARE )

Katherine Keenan, Else Foverskov, Emily Grundy

Soixante-dixième anniversaire de la revue Population

Isabelle Séguy et Christine Théré commentent l’article de 1946 de Jean Meuvret

Bibliographie critique "Genre : histoire, inégalités"

L’évolution démographique récente de la France : baisse de la fécondité, augmentation de la mortalité

Magali Mazuy, Magali Barbieri, Didier Breton, Hippolyte d’Albis
Au premier janvier 2016, la France comptait 66,6 millions d’habitants (dont 64,5 millions en France métropolitaine), soit un accroissement annuel de 3,7 ‰. La fécondité est passée de 1,98 enfant par femme à 1,93. Cette baisse est observée notamment chez les femmes jeunes. Le flux de titres de séjour délivrés, proche de 200 000 pour l’année 2014, est en légère augmentation, représentant 0,3 % de la population. Plus de la moitié des titres délivrés concernent des femmes. Le nombre de mariages (pour les couples de sexe différent et pour les couples de même sexe) est en légère baisse. Les officialisations d’union sont plus fréquemment des pacs pour les couples de sexe différent et plus fréquemment des mariages pour les couples de même sexe. Le nombre de divorces diminue, tout comme l’indice conjoncturel de divortialité ; moins d’enfants mineurs sont concernés par un divorce. Le nombre de décès en 2015 a augmenté par rapport et 2014, notamment du fait d’une mortalité saisonnière plus importante. En raison de ce pic de mortalité, l’espérance de vie a reculé de manière significative : 0,3 an pour les hommes et de 0,4 an pour les femmes.

Dossier divorce • La couverture des coûts du divorce : le rôle de la famille, de l’État et du marché

Cécile Bourreau-Dubois et Myriam Doriat-Duban
L’objectif de cet article consiste, d’une part, à identifier l’ensemble des coûts du divorce et, d’autre part, à présenter les différents instruments de couverture, privés et sociaux, qui sont mobilisés pour assurer la prise en charge de ces coûts. L’analyse économique permet de considérer le divorce comme un risque puisqu’il est possible de lui associer une probabilité d’occurrence et un montant de coûts. Il est de nature privée en ce sens qu’il affecte la richesse des anciens conjoints. Les coûts privés qu’il engendre peuvent être couverts par différents instruments dont certains relèvent de la solidarité privée organisée ex post (prestation compensatoire) ou ex ante (contrats de mariage permettant la communauté de biens), ou d’une stratégie individuelle de précaution (maintien sur le marché du travail, épargne, assurance, contrats de mariage permettant la séparation de biens). Le divorce est aussi un risque de nature sociale au sens où il est à l’origine d’externalités socialement coûteuses (monoparentalité, pauvreté, inégalités de genre) dont l’ampleur peut être atténuée par l’activation de politiques sociales et fiscales.

Les sources de données sur les populations âgées en Europe : comparaison de l’enquête Générations et genre (GGS) et de l’enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite (SHARE )

Katherine Keenan, Else Foverskov, Emily Grundy
L’enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe (SHARE) et l’enquête Générations et genre (GGS) sont deux études longitudinales européennes portant sur des sujets sociodémographiques et sanitaires. Cet article les compare pour les individus âgés de 50 à 80 ans dans sept pays européens (Allemagne, Belgique, Estonie, France, Hongrie, Pays-Bas et Pologne) afin d’évaluer la qualité de leurs données et les possibilités
d’analyses conjointes. L’information et la répartition par âge, sexe, mariage et niveau de fécondité sont similaires dans les deux sources. Pour certains pays, des différences existent dans la répartition des niveaux d’éducation bien que les deux enquêtes utilisent la même classification internationale, ce qui est peut-être dû à des différences dans le calendrier des enquêtes. Des écarts sont également observés pour l’état de santé, probablement en lien avec la formulation des questions sur la santé et leurs places différentes dans le questionnaire selon les enquêtes. Nous étudions les inégalités de santé par niveau d’instruction et par statut conjugal en menant des analyses multivariées sur deux indicateurs de santé courants : la santé autoévaluée (SAE) et les affections de longue durée (ALD).

Démographie et famine : un article pionnier
Soixante-dixième anniversaire de la revue Population

Isabelle Séguy et Christine Théré commentent l’article de 1946 de Jean Meuvret

Bibliographie critique "Genre : histoire, inégalités"

Prix TTC : 20,00 €

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