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  • Bruno Remiche - Henri Leridon
  • La démographie et les droits de l’homme - L. Lohlé-Tart, B. Remiche
  • La place des familles à quatre générations en France - Sophie Pennec
  • Les dispenses civiles au mariage de 1960 à 1992.I - Le choix d’un parent pour conjoint - Michèle Biegelmann-Massari
  • Comparer ménages et familles au niveau européen - Richard Wall
  • Comment mesurer la profondeur généalogique d’une ascendance ? - Marie-Hélène Cazes, Pierre Cazes
  • Chronique de l’immigration - Michèle Tribalat

Notes et documents

  • Mortalité et morbidité dues aux accidents de la route. Essai de comparaison Belgique-Québec - M.-H. Vandermissen, Isabelle Thomas, Denis Morin
  • Nouvelles pistes pour la démographie au Moyen-Orient - Youssef Courbage
  • Jean de La Fontaine : le calcul démographique et probabiliste dans la fable Le Charlatan (1668) - Paul Clerc

Bibliographie

Analyse critique

  • Journal of Biosocial Science : Birth, marriage and death in illegitimacy : a study in Northern Portugal
  • Fatherless America. Confronting our most urgent social problem - D. Blankehorn
  • Notas de Poblacion : El colera en las Americas en 1991
  • Introduzione alla demografia storica - L. Del Panta, R. Rettaroli
  • Vie et mort des habitants de Bossels Hausen au pays de Hainau - Marie-Noëlle Denis
  • Journal of Biosocial Science : Premarital sexual experience of married women in Kinshasa, Zaire
  • Les décès par homicide, suicide et accident de la circulation dans la région métropolitaine de Sao Paolo - David Duarte-Lima
  • Conversaciones internacionales de historia : Demography, family and social change
  • Environmental and health Atlas of Russia - M. Feshback
  • Demography : The effect of divorce on intergenerational transfers : new evidence
  • Bulletin démographique des Nations Unies : Les femmes oublient-elles leurs maternité ? Etude rétrospective réalisée dans les zones rurales du Sénégal (Niakhar)
  • Cahiers internationaux de sociologie : Le jet et le festin : prodigalités festives en France du Nord et du Sud
  • L’Allemagne en mutation : histoire de la population allemande depuis 1815 - Micel Hubert
  • Administration : La diagonale carolingienne. Les dynamiques européennes de l’aménagement du territoire
  • American demographics : Work happy
  • Revue d’histoire moderne et contemporaine : Une aventure de jeunesse de la sociologie : les relations entre divorce et suicide
  • American demographics : True crime
  • Transitions démographiques et Sociétés - Dominique Tabutin & al.
  • Journal of Marriage and the Family : The incidence of marital sex in a national sample
  • Annals of Human Biology : Secular change in height in Austria : an effect of population stratification

 

La place des familles à quatre générations en France
Sophie Pennec

Autrefois, il était exceptionnel, pour une personne à la retraite, d’appartenir à une famille comportant quatre générations successives. Aujourd’hui, une telle situation est beaucoup plus fréquente. Ce travail tente d’apprécier, pour les cohortes féminines nées de 1920 à 1950, quelle est la proportion de femmes qui vivent ou vivront dans de telles familles de l’âge de 50 ans à leur décès. On montre que les femmes nées en 1950 ont une probabilité de vivre, durant leur vieillesse, dans une lignée de quatre générations nettement supérieure à celles nées 30 ans plus tôt ; à 50 ans, cela concernait 26 % des survivantes des femmes nées en 1920 ; elles seront 44 % pour celles nées en 1950.

Pour cela, nous avons construit un modèle « simple » qui permet, en premier lieu, de pallier au manque de données mais surtout de reconstituer les différentes générations en présence à partir des seules données de mortalité et de fécondité. Il nous permet de mesurer quelle est la part de la mortalité et celle de la fécondité dans l’augmentation que l’on observe mais aussi de nous intéresser à la composition précise de la famille et, en particulier, la position de la femme dans la lignée. On peut ainsi voir que la hausse à venir du nombre de familles de quatre générations est principalement due aux gains en matière d’espérance de vie et, en particulier, à la présence plus longue des parents et à l’augmentation du nombre de femmes qui vivront jusqu’à des âges élevés.


Les dispenses civiles au mariage de 1960 à 1992
I. Le choix d’un parent pour conjoint
Michèle Biegelmann-Massari

Le Code civil stipule que certains mariages sont interdits et que d’autres ne peuvent être célébrés sans l’obtention préalable d’une autorisation du Chef de l’État. Celui-ci décide d’accorder ou de refuser la « dispense » au vu d’un dossier qui permet de connaître tant les motifs et les caractéristiques socio-professionnelles des requérants que les éléments d’interprétation de ceux qui instruisent leur demande. Dans ce premier article sont analysées les requêtes reposant sur l’alliance et la consanguinité. Or, si ceux à requérir ces mariages que le Code civil réprouve sont de moins en moins nombreux, l’étude de leurs dossiers conforte certaines des hypothèses sur l’origine de la baisse de la nuptialité contemporaine et, en particulier, le rôle déterminant joué par l’activité féminine.

Comparer ménages et familles au niveau européen : problèmes et perspectives
Richard Wall

Les classifications des ménages ou de leurs membres n’ont d’intérêt que si elles permettent d’identifier les caractéristiques-clefs des modèles familiaux et de résidence. Celles que nous présentons dans cet article répondent à cet objectif en ce qu’elles présentent, par âge, sexe et état matrimonial, le nombre d’individus vivant en couple, comme parent unique, comme enfant, le nombre d’individus vivant avec d’autres personnes apparentées, avec d’autres personnes non apparentées ou bien en solitaire. Ces grilles indiquent combien de personnes d’un âge donné font partie d’un noyau familial nucléaire (couple ou parent-enfant), co-résident avec des personnes apparentées, en l’absence d’un tel noyau, ou font partie d’un ménage qui comprend un noyau de ce type.

Les tableaux joints à cette étude mettent en évidence les rapports de co-résidence - familiale ou non - qui ont été calculés à partir d’échantillons statistiques nationaux, le premier pratiqué sur le recensement de l’Angleterre et du Pays de Galles pour 1981 (1 %) et le second pratiqué sur le recensement de la Grande-Bretagne pour 1991.

Nous nous sommes attaché, dans un premier temps, à la position de l’individu dans le ménage, en pensant que l’approche détaillée des relations interpersonnelles permettrait une meilleure compréhension des modèles de résidence, familiaux ou non. Enfin, certaines grilles de classification des ménages ont été tracées qui éclairent mieux les caractéristiques des ménages comportant une personne non apparentée, qui précisent la composition des familles de type conjugal (couple marié ou non) ou monoparentales (père ou mère résidant sans partenaire) et qui, enfin, font ressortir la rareté des ménages de type « non classique », c’est-à-dire autres qu’individu solitaire, couple avec enfant(s) (sans co-résident présent) et couple sans enfant (sans co-résident présent).

Comment mesurer la profondeur généalogique d’une ascendance ?
Marie-Hélène Cazes, Pierre Cazes

Pour de nombreux travaux de génétique ou parfois de démographie historique, on utilise la reconstitution d’ascendances à partir d’un individu appelé le probant. L’information apportée par ces généalogies varie d’un individu à l’autre, en fonction du nombre d’ancêtres qu’on est parvenu à identifier. Les mesures classiques du cœfficient de parenté ou de consanguinité vont directement dépendre de cette reconstitution. C’est pourquoi, il est nécessaire de quantifier l’information contenue dans ces ascendances, si l’on veut pouvoir procéder à des comparaisons entre individus. Cet article analyse un indice, supposé exprimer la profondeur généalogique moyenne d’une ascendance. Nous montrons des exemples où l’utilisation de cet indice fournit des résultats incohérents et proposons deux autres indices, avec leurs variances associées, qui suppriment ces incohérences et peuvent s’interpréter vraiment en terme de profondeur généalogique.


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