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Comment mesurer la mortalité maternelle dans les pays en voie de développement

Population et Sociétés

372, octobre 2001

  • Un sous-enregistrement importants dans les pays occidentaux
  • Le recours aux enquêtes
  • Un exemple : le cas du Sénégal
  • Quelles politiques pour faire reculer la mortalité maternelle

 

 

L’Organisation mondiale de la santé estime que près d’un demi-millon de femmes meurent chaque année dans le monde en raison d’une grossesse ou d’un accouchement [1]. Plus de la moitié de ces décès surviennent en Afrique (53 % en 1995), les autres ayant lieu surtout en Asie (42 %) et, secondairement, en Amérique latine (4 %). Moins de 1 % des décès maternels se produisent en Europe ou en Amérique du Nord (tableau). Pour neutraliser les variations liées aux effectifs des populations ou aux taux de natalité, on calcule habituellement le nombre de décès maternels pour cent mille naissances vivantes, appelé taux de mortalité mater-nelle. Cette mesure permet de mieux apprécier les variations du risque de décès lié à la maternité d’une région ou d’un pays à l’autre ( tableau et figure). Mais que valent ces statistiques, et comment sont-elles produites ? La définition de la mort maternelle est en effet complexe et difficile à appliquer (encadré 1).

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