@@src2@@

Sept femmes sur dix connaîtront le veuvage après 60 ans, pour une période de 13 ans

Population et Sociétés

639, décembre 2025

https://doi.org/10.3917/popsoc.639.0001

Sept femmes sur dix connaîtront le veuvage après 60 ans, pour une période de 13 ans

Sept femmes sur dix connaîtront le veuvage après 60 ans, pour une période de 13 ans

Carole Bonnet

Institut national d’études démographiques (Ined)

Julie Tréguier

Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung (DIW), Berlin

La perte du conjoint ouvre généralement une longue période de veuvage de 13 ans en moyenne. Cette durée, estimée à partir de tables de mortalité, devrait légèrement diminuer d’ici 2070. Elle est plus élevée pour les veuves issues de ménages modestes que pour celles de ménages aisés, et représente ainsi une part encore plus importante de leur vieillesse. En Europe, le veuvage semble durer plus longtemps lorsque l’écart de longévité entre femmes et hommes est important. Les comparaisons européennes situent la France en position médiane.

veuvage, décès du conjoint, durée, pension de réversion, couple, mariage, France, Europe

Table of contents

    Le risque de perdre son conjoint augmente avec l’âge. Près d’une femme de plus de 60 ans sur trois est veuve, et cette proportion est d’une sur deux au-delà de 75 ans. Quelle est la durée du veuvage pour les femmes en France et en Europe ? Diffère-t-elle selon le niveau de vie ? Comment va-t-elle évoluer à l’avenir ? Après avoir défini et quantifié le veuvage, les autrices en estiment sa durée pour les femmes en France et en Europe1.

    En France, en 2020, presque une femme de 60 ans ou plus sur trois avait le statut légal de veuve. Le veuvage peut représenter une période de solitude et de vulnérabilité, notamment lorsque la perte du conjoint s’accompagne d’une diminution des ressources. Celles-ci peuvent être d’ordre non seulement économique mais aussi humain, comme le soutien moral ou l’aide à la vie quotidienne qu’apportait le conjoint auparavant. De fait, la question du veuvage et de sa protection financière par l’État est récurrente dans le débat public, en particulier lorsque celui-ci porte sur les réformes de retraite ou les pensions de réversion. Lorsqu’un conjoint décède dans un couple, cette pension permet à la personne survivante de bénéficier, sous certaines conditions, d’une partie de la retraite du défunt. Les pensions de réversion représentaient 38,7 milliards d’euros en 2024, soit 1,3 % du PIB, et ne bénéficient qu’aux conjoints survivants de couples autrefois mariés.

    Qu’est-ce que le veuvage ?

    Au sens juridique, le veuvage désigne la situation d’une personne autrefois mariée et dont le conjoint est décédé. Il s’agit d’un statut matrimonial reconnu par l’état civil 2. Dans les faits, la perte d’un conjoint peut également concerner des personnes en couple non marié, vivant en union libre ou liées par un pacs. On parle alors de veuvage de fait : la personne n’a pas le statut légal de veuf ou veuve, mais vit une situation équivalente.

    Le veuvage intéresse les institutions de protection sociale, notamment en raison des versements des pensions de réversion, et dans ce cadre, on pourrait définir le veuvage par le fait de percevoir une pension de réversion. Toutefois, une telle définition opérationnelle ne recoupe pas exactement la réalité puisque toutes les personnes ayant perdu un conjoint ne bénéficient pas d’une telle pension. C’est le cas des personnes qui n’ont jamais été mariées. Par ailleurs, certaines personnes éligibles n’en font pas la demande, tandis que d’autres, les personnes divorcées, peuvent y avoir accès alors qu’elles ont perdu non pas leur conjoint mais un ex-époux, lorsque les règles du régime de retraite de la personne décédée le permettent.

    Une femme de 75 ans ou plus sur deux est veuve

    En France, parmi les couples dont les conjoints ont plus de 60 ans, plus de neuf sur dix d’entre eux sont mariés ; perdre son conjoint concerne donc majoritairement des personnes mariées. Les décès au sein de couples non mariés, pacsés ou en union libre, sont plus rares, mais pourraient augmenter avec l’arrivée aux âges de décès des générations s’étant moins mariées. Il est aussi plus difficile d’identifier ces situations dans les données administratives pour le conjoint survivant qui n’a pas le statut légal de veuf ou veuve ou qui n’a pas accès à la pension de réversion.

    Le veuvage concerne surtout les personnes âgées, et plus particulièrement les femmes. En 2022, environ 250 000 personnes mariées – 170 000 femmes et 77 400 hommes – sont devenues veuves 3. Au total, en 2020, on comptait environ 3,6 millions de veufs ou veuves au sens légal parmi les personnes de 60 ans et plus , dont 81 % étaient des femmes. Cette même année, 3,8 millions de personnes de tous âges percevaient une pension de réversion [1] – un chiffre plus élevé, qui inclut des personnes divorcées ayant perdu leur ex-époux. Parmi l’ensemble de ces bénéficiaires, 87 % étaient des femmes.

    La part des veuves augmente fortement avec l’âge : une femme de plus de 60 ans sur trois a le statut légal de veuve et cela concerne plus d’une femme sur deux chez les plus de 75 ans (figure 1). Cette distribution s’explique notamment par l’espérance de vie plus courte des hommes et les différences d’âge entre conjoints, l’homme étant en moyenne plus âgé. Ainsi, au moment de leur décès, six femmes de plus de 60 ans sur dix ont le statut légal de veuve, contre seulement deux hommes sur dix, la majorité de ces derniers étant alors mariés. Cette différence est aussi la conséquence d’une tendance plus élevée chez les hommes à se remarier après un veuvage.

    Quelle est la durée du veuvage des femmes ?

    Le veuvage est souvent appréhendé comme un événement – la perte d’un conjoint – mais c’est également une période de vie dont la durée peut fortement varier.

    Durant combien d’années en moyenne est-on veuf ou veuve ? Le temps réellement passé en situation de veuvage est encore mal connu. Quelques données en provenance des caisses de retraite renseignent sur le versement des pensions de réversion, qui ne concerne toutefois qu’une partie des veuves : celles anciennement mariées, éligibles à une pension et qui l’ont demandée. Ainsi, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) indique qu’en 2023, la durée moyenne de versement d’une pension de réversion aux femmes était de 16,9 ans 4. En dehors de ces informations administratives, quelques travaux de recherche estiment cette durée. Par exemple, une étude de 2011 [2] indiquait que les femmes des générations 1920 à 1950, âgées de 60 ans, mariées et qui survivraient à leur conjoint, seraient veuves pendant environ 15 ans.

    Pour actualiser et élargir la perspective compte tenu de toutes les situations de veuvage (de couples mariés ou pas, avec ou sans octroi d’une pension de réversion), une autre méthode consiste à simuler, à chaque âge, le risque de perdre son conjoint à partir des tables de mortalité des hommes et des femmes (encadré 1). L’objectif est de mettre en évidence les grandes tendances de la durée du veuvage, ses inégalités sociales et ses variations internationales grâce à deux indicateurs : le risque de veuvage et la durée de veuvage conditionnelle, c’est-à-dire la durée moyenne pour les personnes qui connaissent la perte de leur conjoint.

    Ces simulations reposent sur des hypothèses nécessairement un peu simplificatrices, exposées dans l’encadré 1. Les femmes étant majoritaires parmi les personnes veuves, et ces hypothèses s’écartant moins de la réalité dans leur cas que pour les hommes, notre analyse se concentre sur elles. Les indicateurs peuvent néanmoins aussi être estimés pour les hommes [5].

    En moyenne, 13 ans de veuvage pour une femme de 60 ans

    Environ 70 % des femmes en couple à 60 ans connaîtront le veuvage. Dans les conditions de mortalité des femmes observées en 2019 (encadré 2), leur durée de veuvage attendue après 60 ans est estimée à 13 ans (figure 2). Compte tenu d’une espérance de vie à 60 ans de 28 ans, cela correspond à près de la moitié (46 %) du temps qu’il leur reste à vivre.

    Comment évolue la durée de veuvage ? Sa durée moyenne a légèrement augmenté entre 1962 et 1995, et s’est stabilisée depuis (figure 2). Ainsi, en 2019, une personne de 60 ans devenue veuve peut s’attendre à vivre une année de veuvage de plus qu’en 1962. Toutefois, grâce aux gains d’espérance de vie, la période de veuvage représente désormais 46 % des années restant à vivre pour les femmes au-delà de 60 ans, contre 59 % en 1962.

    Les femmes les plus pauvres restent veuves plus longtemps

    La durée de veuvage varie fortement selon le niveau de vie monétaire [6]. Les tables de mortalité produites par l’Insee permettent d’estimer la durée de veuvage selon le niveau de vie des couples avant veuvage, allant des 5 % les plus modestes (du premier vingtile) aux 5 % les plus aisés. Les femmes des couples les plus modestes connaissent en moyenne un veuvage de 14,1 ans, soit presque 3 ans de plus que celles issues des couples les plus aisés (11,4 ans) (figure 3). Comme leurs ressources et leurs pensions de réversion – liées au montant de la retraite du défunt mari – sont plus faibles, cette durée plus longue peut accroître leur risque de pauvreté. Pour les veuves qui appartenaient aux ménages les plus pauvres, cette période constitue une part importante des années qu’il leur reste à vivre après 60 ans, en raison d’un veuvage plus précoce et de leur espérance de vie plus courte : le temps de veuvage représente ainsi 57 % des années restant à vivre au-delà de 60 ans pour elles, contre 38 % pour les plus aisées.

    La durée de veuvage devrait baisser à l’avenir

    Les évolutions à venir de la durée de veuvage dépendent étroitement des évolutions de la mortalité des femmes et des hommes. Selon les projections démographiques de l’Insee, les écarts d’espérance de vie entre les femmes et les hommes devraient se réduire de moitié d’ici 2070, tandis que la dispersion des âges au décès diminuerait également. Ces changements entraîneraient un allongement de la période de vie à deux d’ici 2070, et donc une baisse de la durée moyenne de veuvage chez les femmes, qui passerait alors à 11 ans (figure 4). Le risque de veuvage s’en ressentirait lui aussi : alors qu’en 2019, la femme décédait la première dans un tiers des couples, cette proportion augmenterait légèrement en 2070 pour atteindre 36 %.

    Durée estimée du veuvage des femmes en France : une position médiane en Europe

    La durée de veuvage observée en France diffère-t-elle de celle de ses voisins européens ? Le risque de veuvage varie sensiblement selon les pays européens. En 2019, dans les pays baltes, il est très différent selon le sexe : la probabilité de veuvage atteint 74 % pour les femmes et seulement 26 % pour les hommes en couple. À l’opposé, en Islande, au Royaume-Uni et dans les pays d’Europe du Nord, les différences de risque sont moins marquées selon le sexe : la probabilité de veuvage chez les femmes y est plus faible (entre 61 % et 65 %), et 35 % à 40 % des hommes survivent ainsi à leur conjointe.

    La durée de veuvage attendue pour une femme de 60 ans varie, elle aussi, fortement : de 10,9 ans en Islande à 14 ans en Lituanie et en Estonie (figure 5). Trois groupes de pays se distinguent : les pays nordiques (Islande, Pays-Bas, Norvège, Suède) affichent les durées les plus faibles (inférieures ou égales à 11,5 ans) ; la Russie et les pays baltes présentent les durées les plus longues (environ 14 ans) ; les anciens pays de l’Est se situent juste en dessous (environ 13 ans). La France occupe une position intermédiaire, avec 12,7 ans, proche de l’Espagne, mais supérieure à celle de ses voisins immédiats (Italie, Belgique, Allemagne, Autriche : 12,1 à 12,3 ans).

    Ces écarts tiennent bien plus aux différences de mortalité entre sexes (par exemple, plus importantes dans les anciens pays de l’Est) – liées aux comportements et modes de vie des hommes et des femmes selon les pays : tabagisme, alcool, conditions de travail, etc. – qu’aux différences d’âge entre conjoints, qui varient peu et jouent un rôle limité dans la probabilité et la durée de veuvage [5].

    ***

    Le veuvage est une expérience fréquente, surtout parmi les femmes âgées, et dure plus longtemps pour les moins aisées. En Europe, cette période est plus longue dans les pays où l’écart de longévité entre femmes et hommes est important. Ces constats interrogent la capacité du système de protection sociale à accompagner cette étape de la vie, notamment face à l’évolution des formes conjugales, en particulier quand les personnes non mariées – pacsées ou en union libre – n’ont pas accès aux pensions de réversion.

    Encadré 1. Estimation de la durée de veuvage

    La durée estimée de veuvage correspond au nombre d’années qu’une personne peut s’attendre à vivre après le décès de son conjoint dans un contexte de mortalité par sexe et âge donné. Pour la calculer, on s’appuie sur les tables de mortalité, qui indiquent le risque de décéder à chaque âge, en suivant une méthode initiée aux États-Unis [3].

    L’approche consiste à modéliser cette durée pour une femme de 60 ans, en couple avec un homme de 62 ans (deux ans est l’écart d’âge moyen entre conjoints en France), de la manière suivante. À chaque âge a, la probabilité qu’une femme devienne veuve est le produit de la probabilité que son conjoint décède à l’âge a + 2 (notée dma+2) et de la probabilité qu’elle soit toujours en vie à cet âge a (notée sfa). Si elle devient veuve à l’âge a, elle peut alors espérer vivre encore efa années (espérance de vie à cet âge). En additionnant ces espérances de vie pondérées à chaque âge, de 60 à 120 ans, on obtient une durée moyenne de veuvage pour la population des femmes de 60 ans. Il faut ensuite conditionner cette durée au fait de devenir veuve. On la divise alors par la probabilité (risque) de veuvage également calculée.

    Cette estimation repose sur quatre hypothèses simplificatrices.

    Premièrement, on suppose que les risques de décès sont les mêmes pour les personnes en couple que pour les autres. Or, on sait que les personnes vivant en couple bénéficient généralement d’une meilleure survie que celles vivant seules.

    Deuxièmement, la corrélation des mortalités entre conjoints n’est pas prise en compte. Pourtant, les chances de survie des partenaires sont liées, notamment à cause de leurs habitudes de vie communes, du risque de décès simultané lors d’un même événement (accident automobile, par exemple) et de la surmortalité observée après le veuvage [4].

    Troisièmement, l’écart d’âge entre conjoints est fixé à deux ans, alors même que, s’il a peu évolué au cours des années couvertes par l’étude, il présente une certaine variabilité au sein de la population.

    Enfin, on suppose que le couple ne se dissout que par le veuvage, sans séparation préalable, et qu’il n’y a pas de remise en couple ultérieure, hypothèse raisonnable pour les personnes de plus de 60 ans, cet évènement restant rare surtout pour les femmes.

    Les effets de ces hypothèses sont quantifiés et discutés en détail par ailleurs [5].

    Encadré 2. Données utilisées

    La durée de veuvage est calculée à partir de deux types de sources :

    i) Les tables de mortalité

    Pour la France, il s’agit des tables de mortalité de l’Insee (version 2021), qui donnent les quotients de mortalité par âge pour les femmes et les hommes entre 1962 et 2019 ; de celles issues du scénario central de l’exercice de projections de population 2020-2070 ; et de celles par niveau de vie des ménages de 2016 [6].

    Pour la comparaison européenne, il s’agit des tables de mortalité par âge et sexe du World Population Prospects 2024 (WPP) produites par les Nations unies, dont les quotients de mortalité sont harmonisés afin que les données soient comparables entre pays(a). Voir https://population.un.org/wpp/downloads?folder=Standard%20Projections&group=Mortality

    ii) Les écarts d’âge moyens entre conjoints en Europe

    Ils sont issus des données de la Banque mondiale (World Marriage Data 2019), qui fournissent des informations sur l’âge moyen des femmes et des hommes au premier mariage. Voir https://genderdata.worldbank.org/en/indicator/sp-dyn-smam?view=bar-idRelatedIndicators.

    (a) Cette démarche implique l’utilisation de méthodes de lissage, de rétroprojection et de projection, fondées sur des modèles démographiques communs, ce qui peut introduire de légers écarts par rapport aux données nationales (comme celles de l’Insee pour la France).

    Appendix A Références

    1. [1] Marino A. (dir.). 2022. Les retraités et les retraites. Édi-tion 2022. Panoramas de la Drees. https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-07/Retraites2022.pdf
    2. [2] Pennec S., Gaymu J. 2011. La durée de l’isolement conjugal et de la vie en couple chez les personnes âgées en France : quelles évolutions entre hommes et femmes au fil des générations ? Cahiers québécois de démographie, 40(2), 175-208. https://doi.org/10.7202/1011539ar
    3. [3] Goldman N., Lord G. 1983. Sex differences in life cycle measures of widowhood. Demography, 20(2), 177-195. https://doi.org/10.2307/2061234
    4. [4] Shor E., Roelfs D. J., Curreli M., Clemow L., Burg M. M., Schwartz J. E. 2012. Widowhood and mortality: A meta-analysis and meta-regression. Demography, 49(2), 575-606. https://doi.org/10.1007/s13524-012-0096-x
    5. [5] Tréguier J., Bonnet C., Blanchet D. 2025. How long will you be a widow? Determinants, trends and income gradient in widowhood duration. Demography, 62(2), 467-488. https://doi.org/10.1215/00703370-11846477
    6. [6] Blanpain N. 2018. L’espérance de vie par niveau de vie. Méthode et principaux résultats (document de travail no F1801). Insee, Documents de travail. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3322051#
    Notes
    1.

     Données des figures et tableaux disponibles au format Excel dans l’onglet « Documents associés » sur la page du bulletin sur www.ined.fr.

    2.

     Ce statut juridique de veuf ou veuve disparaît en cas de remariage.

    Carole Bonnet and Julie Tréguier. Date: 2025-12-10

    La perte du conjoint ouvre généralement une longue période de veuvage de 13 ans en moyenne. Cette durée, estimée à partir de tables de mortalité, devrait légèrement diminuer d’ici 2070. Elle est plus élevée pour les veuves issues de ménages modestes que pour celles de ménages aisés, et représente ainsi une part encore plus importante de leur vieillesse. En Europe, le veuvage semble durer plus longtemps lorsque l’écart de longévité entre femmes et hommes est important. Les comparaisons européennes situent la France en position médiane.

    Carole Bonnet - Institut national d’études démographiques

    Julie Tréguier - Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung (DIW), Berlin

    Citer l’article

    Carole Bonnet, Julie Tréguier. (2025). Sept femmes sur dix connaîtront le veuvage après 60 ans, pour une période de 13 ans. Population & Sociétés, n° 639. https://doi.org/10.3917/popsoc.639.0001

    Cet article peut être reproduit sur papier ou en ligne gratuitement en utilisant notre licence Creative Commons.

    Recevoir l’avis de publication

    Du même auteur

    Sur le même thème